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Bienvenue à la maison des bronzes à la cire perdue

Rencontrez nos artistes

Des pièces exceptionnelles faites par des artistes exceptionnels

Nous avons sélectionné ces artistes pour leur talent mais également pour leur engagement, leur vision et leur capacité à créer un monde meilleur.

Issouf Bonkoungou

Issouf a appris à fabriquer des bronzes à la cire perdue dès son plus jeune âge sur les genoux de son père. Au Burkina Faso, c'est un art qui se transmet de père en fils.

En grandissant, il a décidé de se perfectionner et a voulu aller plus loin pour développer ses compétences et un bagage suffisant pour explorer son propre art. univers.

Il effectue ainsi des formations par le centre artisanal afin de compléter le savoir-faire transmis par son père et de libérer sa créativité pour concevoir de nouveaux modèles.

Il commence à différencier sa production sur le marché local, il continue chaque jour à chercher de nouvelles idées, de nouvelles techniques, de nouveaux styles et tout pour améliorer son art et la qualité de ses produits.

< p> Il a également fait des choix importants. Au Burkina Faso, ceux qui travaillent avec des artistes sont payés pour cette tâche. Mais si l'activité est insuffisante, il n'y a pas de salaire. Dès le début, il a donc décidé de former et d'embaucher ses apprentis pour payer leurs salaires, leur donner une part dans les décisions de l'entreprise et leur donner des primes sur les bénéfices.

Mais ce n'est pas qu'une question d'argent, tout semaine, ils se réunissent tous pour partager de nouvelles idées, partager les difficultés qu'ils peuvent avoir et les solutions qu'ils ont pu trouver. Chacun a son mot à dire pour améliorer son style ou l'organisation de l'atelier. Il a créé une grande famille dédiée à l'amélioration d'un art commun.

Boureima Ouedraogo

Né à Ouagadougou en 1982, Boureima a commencé à dessiner sur des bancs d'école avant de travailler le bogolan et l'indigo avec un artiste dogon. Mais très vite il s'est familiarisé avec l'art du bronze, qui est devenu son véritable champ d'expression.

Si certains voient dans son travail l'influence de Dali ou Jacometti, Boureima se sent beaucoup plus influencé par Thomas Sankara et sa quête de liberté.

En effet, c'est un artiste qui recherche avant tout sens et cohérence.

Ses revendications sont faites avec poésie, tendresse et humour à travers la recherche du côté animal présent chez chacun des hommes.

En 2006, il a reçu le 1er prix de créativité de l'UEMOA au SIAO (Salon International de l'Art et de l'Artisanat de Ouagadougou) et au 3ème prix lors de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) mais son travail, toujours confidentiel, est loin d'avoir achevé la conquête des cœurs...

Boukary Bonkoungou dit Yambou

Boukary, comme son frère, a appris le travail du bronze dès son plus jeune âge.

Ayant grandi dans un atelier de bronze, il y apprit toutes les techniques aux côtés de son père et de ses frères.

Mais à 23 ans, il décolle et rejoint ses deux aînés à la Centre National de l'Artisanat de Ouagadougou.

Petit à petit, il se démarque de la tradition et revendique un style unique alliant bronze, bois et fer pour développer son propre univers et sa propre démarche.

Parce que bien qu'artiste du bronze, ses œuvres sont souvent inspirées d'un morceau de bois à partir duquel il projette son univers pour lui donner vie.

Très engagées, ses œuvres interrogent la vie et nos émotions. Parfois décrit comme un artiste onirique ou littéraire, sensible ou sans compromis, chacun saura transposer ses propres énigmes dans son art.

Le Burkina Faso, un pays avec tant d'hommes et de femmes de talent

Découvrez le superbe film "Sculpteurs de Paix'', un reportage de Coulibaly Boubacar sur des artistes du Burkina-Faso: